Cippe

Cippe de Caius Vettius

Monument funéraire portant l’inscription en bas relief : « Aux Dieux Mânes de Caius Vettius Hypnus, sévir augustal. Caius Vettius Eutyches a, en exécution de son testament, élevé ce tombeau et de son vivant pour lui-même ».

Les mânes sont, dans la religion romaine, des esprits des morts.

La pierre rectangulaire en calcaire, d’une dimension de 170 cm / 120 cm, ornée sur son pourtour d’un enroulement sculpté de branches ornées de fruits ou de feuilles, était enchâssée dans le mur de clôture du Château neuf qui fut démoli en 1891 pour construire l’Hôtel de ville et l’école des garçons. Datée de la seconde moitié du 1er siècle après J.C. elle semble provenir de la nécropole de Sainte Colombe où, en 1987, un fragment de stèle funéraire fut découvert portant également l’inscription Caius Vettius.
Classé par arrêté du 20 décembre 1911, une reproduction se trouve actuellement exposée dans la chapelle Saint-Pierre.

L’étude du cippe de C. Vettius, trouvé à Montbazin, a permis à Michel Christol de l’inscrire dans la série des stèles « à rinceaux nîmois » (Thomas, Jean-Marie ; Rouquette, Daniel. 1987 « Fragment de cippe funéraire trouvé à Montbazin », Archéologie en Languedoc (1, 2, 3), p. 60-62).

Cippe, “Statistiques du Département de l’Hérault” 1824

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