L’élevage
A l’arrière du Mas de Thérèse la carrière de pierres froides où se trouvait un four à chaux, qui fut bâti par Jean Gral, surnommé le Pétaradaïre, en 1865. Un four secondaire toujours existant est utilisé comme cave à vin par les occupants du Mas de Thérèse.
François et Alice Arnal (photographiée ci-dessous en 1985) avec leur fille Fernande, ont élevé des chèvres pour le fromage à Antonègre de décembre 1946 à septembre 1954. Urbain Bertrand, devenu le mari de Fernande Arnal en 1952, gardait des troupeaux de brebis appartenant successivement à messieurs Dide, Maraval, Fromental et René Pic. François et Alice achetèrent en 1954 la bergerie de « garrigue plane » et la garrigue attenante. Dès lors Urbain et Fernande ont développé l’exploitation et l’élevage de brebis et des chèvres pour les fromages, jusqu’en 1996.
Une des caractéristiques principales du pastoralisme languedocien est la transhumance : une semaine pour effectuer le parcours Montbazin – les Cévennes, effectué en empruntant les drailles, deux fois par an, en juin et en octobre. Urbain a accompli ce rituel pendant 40 ans.
René Saltel, ci-dessus, et son troupeau d’environ 900 bêtes va parcourir 80 km pour rejoindre des pâturages plus verts que nos garrigues en été, à Alzon dans le Gard. Aujourd’hui ses fils, Richard et Thierry, ont pris la relève. La superficie de l’exploitation est d’environ 615 hectares.
Départ de la transhumance, élément essentiel à la vie des garrigues. Le troupeau dessine le S de la famille Saltel, propriétaire depuis 1959 du mas d’Antonègre, où se situe la chapelle Saint-Julien d’Antonègre.
Préparatifs pour la transhumance avec le signe qui permet de reconnaître facilement les brebis : le S entouré du cœur marqué sur l’arrière train des animaux.
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“Berger de Montbazin“, documentaire sur la famille Saltel publié sur ThauTV en 2010 (ci-dessus – 5 mn)
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Lavogne pour abreuver le bétail et la faune sauvage, sur la route du mas d’Antonègre
Autres éléments du patrimoine bâti et naturel du village de Montbazin