MJC

La M.J.C. de Montbazin au fil des années

14 octobre 2017 : on célèbre les 70 ans de la M.J.C.

1947 : le point de départ.
Enfin, pas tout à fait. Des « Maisons de Jeunes », prototypes des M.J.C., ont vu le jour pendant la guerre, mais c’est à partir de la libération que se créent les premiers Clubs Léo Lagrange, nommés ainsi en hommage au “sous-secrétaire d’État aux sports et à l’organisation des loisirs” pendant le Front populaire.

A Montbazin, la paix revenue, commence à s’organiser un Foyer Léo Lagrange. Joseph Émile, directeur d’école et responsable de ce foyer transforme en 1947 l’association en « Maison des Jeunes et de la Culture » sur les conseils argumentés de l‘Inspection de la Jeunesse et Sports : enregistrée officiellement dans un mouvement qui se structure, déposant ses statuts, l’association pourra bénéficier de subventions.
C’est ainsi que naît la M.J.C. de Montbazin le 4 octobre 1947, enregistrée au Journal Officiel le 16 octobre, sous le numéro 2838.
Ce serait la deuxième M.J.C. la plus ancienne du Département de l’Hérault,
une des pionnières au niveau national (la Fédération Française des M.J.C. n’a vu le jour qu’en 1948 ! ).
André Artignan est élu 1er président d’un conseil de 22 membres ; le directeur est Joseph Émile, le siège social se trouve rue du marché, au domicile de Jean-Marie Thomas. Les premières activités commencent : théâtre et danses folkloriques.

1948 : A l’étroit dans ses locaux provisoires, la M.J.C. signe avec le maire Henri Domergue, le 18 décembre 1948, un bail de 9 ans pour s’installer dans les deux salles voûtées dépendantes de l’école des filles, connues aujourd’hui comme salles des colonnades, à dater du 1er janvier 1949

carte MJC de 1948/49 de Raoul Beauron

 

 

 

 

 

 

1950 : Henri Domergue, maire, remplace à la présidence A. Artignan et M. Bérard, instituteur, succède à Joseph Émile.

La plage de la corniche à Sète, en août 1951. Vacances scolaires organisées par la MJC. A droite monsieur Émile, directeur de l’école des garçons, fondateur et premier Président de la MJC, et sur la gauche madame et monsieur Bérard, instituteurs, Jean Puech. Bon nombre de Montbazinois ont appris à nager lors de ces vacances.

1953 : Pierre Piquet, notaire, remplace le directeur Bérard.
Depuis quelques années, les adhérents restaurent et aménagent les locaux. On forme des équipes de volley-ball et un atelier bois voit le jour. La colonie de vacances est reconduite.
La M.J.C. reçoit l’agrément n° 12.707 « Jeunesse Éducation Populaire » de la Préfecture en date du 26 février. Il porte sur le volley, le football et la natation.

Midi Libre 18 mars 1957

1957 : La M.J.C. est officiellement inaugurée.

 

 

 

 

 

 

 

 

1958 : Un poste de télévision en noir et blanc, dotation de Jeunesse et Sports, est installé dans les locaux.
Un des premiers du village !

1959 : P. Piquet est devenu président, suite à la démission du maire et les activités, à part le football, tournent au ralenti.

1962 : Un projecteur de cinéma portatif est attribué à la M.J.C. par le ministère de la Jeunesse et des Sports.

1963 : Gilbert Malafosse, instituteur, devient président et P. Piquet redevient directeur.

Vue des années 1950 : le magasin à droite de l’église et de la pompe neuve, va accueillir la M.J.C en 1963

Le siège social se situe toujours place du marché. Les locaux n’étant pas adaptés, un bâtiment de viticulteur, 3 place de l’église (l’actuelle supérette) est acheté le 25 avril à madame Tisseyre pour la somme de 7000 francs. Le « magasin » est en l’état et va exiger de gros travaux de nettoyage. La mairie, par préemption, récupère le bien le 7 mai 1963.
Le fils de Mme Tisseyre, s’estimant héritier lésé lors de la vente de l’immeuble, engage un procès contre la M.J.C. Il finira par le perdre.
Un groupe de jeunes dynamiques s’investit dans le nettoyage et l’aménagement des locaux. Il va aussi relancer les activités de la M.J.C. en sommeil.

1966 : Création d’un « Conseil de Maison », conseil de jeunes usagers, sans pouvoir décisionnel mais pépinière d’idées, école de citoyenneté.

1968, le conseil de maison de la M.J.C en goguette chez Janie et Jacques Lorthiois dans leur demeure à Ichis. En partant de la gauche, on reconnaît : Marguerita Serin, Josiane Rougé, Jean-Michel Garcia, Jacky David, Roland Marin, Myriam Soulié, Bruno Rous, Obélix, Pierrot Tudury, Léon Galiano, Yvonne Guidoni, Jean-Paul Labit, Suzy Daudé, Joël David, Patrick Serin et Guy Sanchez.

1967 : M. Carrié succède au président Malafosse ; P. Piquet démissionne en avril. Jacques Lorthiois devient alors directeur.

Sortie de réunion du Conseil d’Administration en 1968. A l’arrière-plan, de gauche à droite, on reconnaît : Jacky Carrié, André Artignan, Raoul Beauron, Richard Beauron, Alain Sanchez, Reine Marin, Pierre Aldebert, Josy Couder, René Rouzier, Georges Daudé, Lucien Charbonnier, Jean-Louis Coustol, Marc Laget et Jacky David ; et au premier plan Clément Combacal, Gabriel Vialettes, monsieur et madame Fredj, Gisèle Rous, Yvonne Guidoni et Marie-Thérèse Barrière. Accroupi : Régis Beauron. Photographie Jacques Lorthiois

1968 : Jean-Louis Coustol devient président.

1970 : Le C.A. de la M.J.C décide de sortir de la Fédération Nationale des MJC pour adhérer à la jeune Fédération Régionale.

1971 : Raoul Beauron est élu président suite à la démission de Jean-Louis Coustol, élu Maire.

1973 : Lucien Labit élu président, Jacques Moulières devient directeur.

1974 : La M.J.C. choisit de s’affilier à la jeune fédération départementale des M.J.C. Jean-Louis Coustol est élu président

1976 : Alain Vacca est élu président.
Début de la danse classique et du modern’ jazz.

Fin des années 80. A l’arrière, de gauche à droite : Gwénaelle Ghiste, Anne Carray, Virginie Deligarde, Caroline Cros, Mireille Artières ; Au milieu : Alix Prudhomme, Vanessa Ghiste, Magali Février, Florelle Labit, Magali x, Flavie Babau, Géraldine Fulcrand, Lysiane Bonhomme. Devant : Vignie Marty, x, Marie-Eve Mondamert, Émilie Lafont, Malvina Azoulay, Émilie Beauron.

Le 5 février 1977 : Lucien Royer est élu à la présidence. De 1977 à 1982, d’importantes aides sont attribuées par la mairie et par le conseiller général Yves Piétrasanta

1978 : Le 13 mars le C.A. décide d’éditer un bulletin d’information, à l’initiative de Xavier Murillo et de Jacques Lorthiois, entre-autres. C’est le début d’une riche aventure…
On construit la salle de gymnastique.

1979 : Francis Ortega prend la direction de la M.J.C.
Des demandes sont formulées auprès de la mairie pour ouvrir un court de tennis (lancement de l’activité) et agrandir les locaux.

1982 : Xavier Murillo devient directeur.
Le bulletin d’information devient « L’œil ». La publication sera d’une grande richesse jusqu’en 1996 avec le pilotage assidu de Jacques Lorthiois.
Un poste de jeune volontaire est créé pour travailler auprès des jeunes.
Les lotos du village sont organisés par les sociétés réunies, associées au bar du village et se déroulent en triplex entre le café, la salle Paul Doumer et la M.J.C. qui tient la buvette.

1983 : Jean-Marie Appenzeller prend la direction de la M.J.C.
Des financements sont recherchés pour financer les travaux et des locaux sont recherchés pour la revue « L’œil ».
La mairie achète une parcelle de terrain appartenant à M. Martel pour les activités de la M.J.C.

1984 : Réalisation des travaux : accès à la salle de danse par le bar, aménagements concernant l’éclairage, la salle de ping-pong, les toilettes.
Au 1er novembre, les animateurs deviennent des salariés.

1985 : Un événement exceptionnel marque la saison et le village : un voyage en train est organisé à l’initiative de J-M. Appenzeller, pour aller à Monaco. La gare, qui est fermée depuis 1969, reprend vie la journée du 9 juin 1985 !
On peut voir sur la photo ci-dessous une partie des 900 voyageurs.

1987 : Pour le 40ème anniversaire, un tour pédestre du village est organisé le 12 juillet. On fête aussi les 50 ans de la cave coopérative.

1988 : La fête du village est organisée par la M.J.C. Ouverture d’une boîte postale.

1989 : Le « Clin d’œil », court bulletin mensuel gratuit, complète « L’œil » jusqu’en juin 95. Michel Golf est responsable de la publication.

1990 : Michel Golf succède à L. Royer à la présidence.
La trésorerie du tennis, jusque là autonome, est intégrée à la trésorerie générale.
Un comité des fêtes est créé.

1991 : Marie-France Duhamel assure la direction.
En fin d’année civile, Pierre-Franck Luye est élu président.
Parmi les nombreuses animations, on note une participation massive des majorettes de la M.J.C. à la fête du sport de Villeveyrac.

1992 : Michel Golf redevient président et Roger Lopez préside le comité des fêtes.

1993 : Philippe D’Aubenton assure la présidence.
La M.J.C. crée, avec d’autres associations, la « foire aux associations ».

1994 : Maïlys Luye Lorthiois devient la 1ère présidente.

1995 : A la présidence, Antoine Caron succède à Maïlys Luye.
Plusieurs associations montbazinoises sont accueillies dans les locaux.

1996 : La présidence revient à Erick Le Brazidec.
Le Québec est à l’honneur dans les activités et publications.

stage “Pâques en plein air” – 1996/97

1997 : Fondation de la « coordination européenne des MJC et Youthclubs ».

1998 : L’effectif est en hausse : les adhérents sont au nombre de 291.
On achète des tatamis, un photocopieur… L’événement marquant est le 50ème anniversaire de la M.J.C du 25 avril au 2 mai.

1999 : Maïlys Luye puis Antoine Caron assurent la présidence. Le soutien scolaire, le camp de ski, de vacances… sont reconduits.

Midi Libre – 26 janvier 2001

2000 : C’est l’année du grand changement. Annie Favier prend temporairement la présidence. Les adhésions diminuent ; certaines activités se constituent en associations autonomes. Les animateurs salariés sont licenciés. La M.J.C. est au point mort.

La mairie a acheté un immeuble, 12 rue carriérasse et réaffecte les locaux de la M.J.C. pour accueillir un commerce.

2001 : Il n’y a plus d’adhérents. Seules les affaires courantes sont gérées.

2002 : Avec le concours de Jean-Marc Baillon, maire, la M.J.C. obtient des locaux dans la toute nouvelle « Maison des sports ». Lucien Royer, président, et Jacques Lorthiois, relancent l’association avec la gym, la musculation et progressivement le soutien scolaire.

2004 : l’échelon départemental des M.J.C. est réactivé pour se nommer « U.D.- M.J.C. 34 ». Les activités culturelles et éducatives redémarrent ; un projet « cap initiatives » est engagé.

2005 : La musique revient à la M.J.C. : éveil, groupe orchestre d’ados, Équipement complet d’une salle informatique, d’un site internet.

2007 : La M.J.C. devient partenaire de la Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau et crée un groupe de spectateurs.

Lucien Royer décoré de la Médaille de Bronze de la Jeunesse et des sports. A gauche, Yvon Stubert, président de la M.J.C, Mme Laure Tondon, Maire, et à droite le représentant du Ministère de la Jeunesse et des Sports – 2013

2013 : Yvon Stubert succède à Lucien Royer à la présidence.
Une action de solidarité envers le Népal est menée par la M.J.C. à l’initiative de Monaine Bonnin-Kieffer.

2014 : Un partenariat est conclu entre la M.J.C. et le café associatif l’Aquarium.

Midi Libre 23 novembre 2014

Le 14 octobre 2017 on célèbre les 70 ans de la M.J.C. de Montbazin. Sur la photo ci-dessous, on reconnaît de gauche à droite Francis Ortega, Pierre-Franck Luye, Maïlis Luye Lorthiois, Jean-Louis Coustol, Marc Auzeville, Président de la fédération régionale des M.J.C. du Languedoc Roussillon, Laure Tondon, Maire de Montbazin, Lucien Royer, au micro, Daniel Beauron, du CRPM, M. Lelandais et Yvon Stubert, Président de la M.J.C.

En 2022 La MJC s’associe au Forum de Montbazin et au CRPM pour la mise en place d’un circuit de visite “Montbazin Historique”. Circuit inauguré le 28 octobre 2023.

Liste des présidents de la MJC

le site de la MJC

Historique établi à partir des archives de la M.J.C, complété par les témoignages d’anciens responsables, présidents et directeurs.

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